Chaque jour, les établissements de santé font face à des situations sensibles : agressions verbales ou physiques, intrusions non autorisées, vols de matériel médical… En France, plus de 30 000 atteintes aux personnes sont signalées chaque année dans les hôpitaux et cliniques, sans compter plus de 5 000 atteintes aux biens. Ce constat alarmant rappelle à quel point la sécurité hospitalière est devenue un enjeu prioritaire.
Face à ces menaces croissantes, il est indispensable de mettre en place des dispositifs adaptés. Dans cet article, PSI Sécurité vous propose un tour d’horizon complet des enjeux, des bonnes pratiques, et du rôle clé joué par les agents de sécurité spécialisés en milieu de soins.

Les zones à risque : urgences, psychiatrie et accès sensibles
Les établissements de santé présentent plusieurs caractéristiques qui rendent leur sécurisation complexe :
- Ouverture permanente 24h/24
- Accueil du public sans distinction
- Architectures pensées pour les soins, pas pour la sécurité
Ces spécificités favorisent l’émergence de risques, en particulier dans les services d’urgences et les unités psychiatriques. En 2024, aux Hôpitaux Universitaires de Genève, 57 % des agressions ont eu lieu en psychiatrie et 17 % aux urgences. En France, 84 % des aides-soignants déclarent subir régulièrement des agressions.
Ces violences ne sont pas seulement verbales : les agressions physiques augmentent d’année en année, générant un climat anxiogène pour les soignants, les patients… et impactant directement la qualité des soins.
Intrusions, vols et menaces discrètes
La sécurité hospitalière ne se limite pas aux violences. Les hôpitaux sont également confrontés à :
- Des intrusions dans les zones sensibles (pharmacies, blocs opératoires…)
- Des vols de matériel médical ou d’effets personnels
- Des risques pour la confidentialité des données de santé
Les vols des médicaments
Un exemple marquant de cette insécurité est survenu en avril 2025, lorsqu’environ 1 million d’euros de médicaments anticancéreux ont été dérobés dans les locaux de l’Agence générale des équipements et produits de santé (AGEPS) de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à Nanterre.

Le vol, perpétré sans effraction, a impliqué le déplacement de cartons de médicaments, certains extraits de chambres froides, les rendant inutilisables. Un agent de sécurité a surpris un individu cagoulé et ganté, mais n’a pas pu l’empêcher de fuir.Les locaux étaient pourtant équipés de vidéosurveillance. L’AP-HP a confirmé une suspicion de vol, précisant que l’enquête est en cours et que cette situation n’a pas d’impact sur la prise en charge des patients.
Cet incident souligne les défis persistants en matière de sécurité dans les établissements de santé, notamment concernant la protection des médicaments sensibles et coûteux.
Le rôle fondamental des agents de sécurité hospitaliers
Pour faire face à ces menaces multiples, la présence humaine reste un pilier fondamental. L’agent de sécurité hospitalier assure bien plus qu’une simple surveillance. Il est un acteur de terrain essentiel, garantissant le calme, la fluidité et la protection des personnes comme des biens.
Les missions clés de l’agent de sécurité en milieu de soins
- Filtrage des accès : vérification d’identité, contrôle des badges, régulation des flux
- Rondes régulières dans les bâtiments, couloirs, parkings et zones sensibles
- Intervention rapide en cas d’incident (altercation, intrusion, code blanc…)
- Protection du matériel médical et détection des comportements suspects
- Orientation et assistance au public avec courtoisie et diplomatie
Leur présence visible est rassurante et dissuasive, mais c’est aussi leur capacité à désamorcer les tensions avec calme, empathie et discrétion qui fait la différence.
Quelles bonnes pratiques pour sécuriser un hôpital ?
1. Un contrôle d’accès renforcé
Badges, filtrage à l’entrée des urgences, accès réglementés aux zones sensibles
Limiter les allées et venues, surtout la nuit, est une priorité. Certaines cliniques exigent des autorisations pour les visites tardives, d’autres installent tourniquets ou interphones sécurisés.
2. Allier surveillance humaine et technologie
Vidéoprotection + présence sur site = efficacité maximale
Des agents en poste H24, appuyés par un système de caméras couvrant les points névralgiques, permettent une réaction immédiate en cas d’incident. Au CHU de Québec, un poste de sécurité centralisé supervise plus de 500 caméras.
3. Dispositifs d’alerte performants
Boutons d’alarme discrets, applications mobiles, call bells d’urgence
Permettre au personnel de signaler rapidement une situation dangereuse est essentiel. Des systèmes d’alerte portatifs ou fixes sont de plus en plus utilisés.
4. Formation du personnel
Anticiper, désamorcer, protéger sans escalade
De nombreux établissements forment leurs équipes à la gestion des conflits : techniques de communication apaisante, postures physiques défensives, simulations. Ces formations réduisent significativement les risques.
5. Créer une culture de sécurité
Affichages, protocoles clairs, soutien visible aux victimes
Informer dès l’accueil que l’hôpital applique une politique de tolérance zéro peut suffire à désamorcer certaines tensions. Une direction impliquée et des procédures connues de tous (code blanc, confinement, alerte intrusion…) sont des gages d’efficacité.
PSI Sécurité : un partenaire expert pour vos établissements de santé
Avec plus de 25 ans d’expérience dans la sécurité privée, PSI Sécurité accompagne de nombreux établissements médicaux à travers la France. Notre approche repose sur une analyse de risque précise et la mise en place de solutions adaptées à chaque site.
Nos services sur mesure pour le secteur hospitalier :
- Agents de sécurité spécialisés en milieu de soins
- Gardiennage mobile et interventions rapides
- Sécurité incendie (SSIAP)
- Conseil et audit de sûreté
- Télésurveillance 24h/24
- Formation du personnel aux risques
Une approche rigoureuse et humaine
Nos agents sont formés spécifiquement pour intervenir en milieu hospitalier : respect des protocoles, gestion de situations tendues, sang-froid, discrétion… Chaque mission est encadrée, suivie, et ajustée en continu pour garantir un service irréprochable.
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Nous assurons une continuité de service totale, même en cas d’urgence : nuits, week-ends, jours fériés. Un centre opérationnel dédié permet d’adapter nos ressources immédiatement selon vos besoins.

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